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15 janvier 2007

Prisma à la rencontre du Président de l'association Partage

President_Association_Partage_CamerounPrisma a tendu son micro à Monsieur NZOUPE Jean Pierre, le promoteur de l’association Partage au Cameroun. Une association qui a pour but de regrouper les âmes de bonne volonté, soucieuses de l’épanouissement des couches sociales les plus défavorisées en matière d’éducation et de santé. Très actif dans l’organisation du dernier festival de la chèvre à Bamena Ndé / Cameroun en avril 2006. A cœur ouvert, il a livré ses impressions sur les propositions de son association vis-à-vis de l’amélioration des conditions de vie de la communauté Baka et bien évidemment d’autres peuples de la forêt. Prisma : Qu’est-ce que les Pygmées attendent des pouvoirs publics et des acteurs sociaux aujourd’hui au Cameroun ? NJP. Je tiens à souligner ici que les pygmées contrairement à ce que pensent plusieurs personnes sont des peuples qui commencent déjà à s’organiser. Ils ont eux-mêmes des élites et s’organisent autour des associations villageoises. Ces derniers sont partagés entre insatisfactions et attentes vis-à-vis de divers partenaires potentiels : structures missionnaires, gouvernements, agences de coopération, organismes de conservation, acteurs de la recherche. Je pense tout comme mon organisation ( NDLR Asbl Partage Cameroun) que les pygmées doivent être pris comme des partenaires. Prisma : Selon vous, est ce que les pygmées sont satisfaits des actions jusqu’ici entreprises en leur faveur aussi bien par l’Etat camerounais que des organisations de la société civile ? L’action de l’Etat souvent abandonnée à mi-chemin a été progressivement complétée sur le terrain par celle des églises et des organisations non gouvernementales qui ont appuyé et accompagné ces populations dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture et de la santé. Mais les résultats sur le terrain demeure dérisoire. L’Eglise Catholique et l’Organisation néerlandaise de Développement(SNV) dans le département de la Boumba-et-Ngoko en général et dans l’arrondissement de Moloundou et le district de Salapoumbe en particulier ont déjà entrepris pas mal de travaux en leur direction mais… sans suivi. Prisma : Qu’est ce qui explique le fait que de nos jours, le bilan de toutes ces actions menées en faveur des pygmées depuis plusieurs décennies s’avère globalement modeste ? NJP : Mis à part les résultats obtenus dans les domaines de l’éducation et, dans une certaine mesure, de la santé, les programmes réalisés sont loin d’avoir contribué à la mise en place d’un processus de développement durable des populations Pygmées Baka. Les différents acteurs sociaux disposent d’une faible connaissance de la population Baka par les différents intervenants, un manque de suivi et de continuité dans les actions entreprises et une faible implication des bénéficiaires dans la conception et la mise en œuvre des activités des projets. Ce que les Pygmées vont devenir dépend à la fois de ce qu’ils seront en mesure de décider eux-mêmes et de ce que les apports d’autres ONG et des personnes de bonnes volontés leur permettront de déterminer PRISMA : Et pour conclure ? NJP : Je tiens à revenir sur le fait qu’il serait souhaitable de changer d’approche et de démarche. Dorénavant, il est question de responsabiliser les Baka dans la construction de leur propre développement, c’est-à-dire d’appuyer le processus d’auto promotion des populations Pygmées Baka en harmonie avec leur environnement écologique, culturel et social, par l’amélioration de leurs moyens d’existence et de leurs conditions générales de vie. Contact Association Partage BP 8658 Douala Cameroun Tel : + 237 734 70 90 / +237 339 03 88 Association reconnue d’utilité publique enregistrée sous le N° 07/RDA/F36/BAPP
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