La piraterie gagne-pain des immigrés en Belgique?
Un de nos reporters de passage à la Grande Place à Bruxelles s'étonne de l'activité de certains immigrés en Belgique. C'est un spectacle fulminant qui accueille tous les jours les touristes à Bruxelles.
Des immigrés venus d'Afrique, d'Inde, du Pakistan ou d'ailleurs, vendent des CD, des DVD, des sacs, des montres de grandes marques, tous des objets issus de l’imitation.
La police jusqu'à l'an dernier pourchassait ceux-ci en récupérant la marchandise. Certains vendeurs avertis jettent des coups d’œil à gauche et à droite pour repérer les forces de l’ordre. Parfois les clients, leurs signalent l'arrivée de la police. BAMBA et Taheb, Ivoirien et Sri Lankais, sans toutefois nous dévoiler la provenance de la marchandise, nous ont dit que c'était un marché rentable. Les lunettes pendant l'été sont les produits qui rencontrent le plus l’affluence du public.
À la question de savoir à combien s’élevait leur recette à la fin de la journée, ceux-ci ont répondu qu'ils gagnaient au moins 200 euros par jour.
Plusieurs d ‘entre eux que nous avons rencontrés ont souligné le fait qu'ils aient des difficultés à trouver du travail, et surtout un bon travail rentable qui les met en valeur. Au lieu donc de cambrioler, de voler aux touristes ou de se résoudre à devenir des bandits de grands chemins en Europe, ils préfèrent se débrouiller en vendant ces marchandises qui ne leur revenaient pas cher à l'achat mais qui rapportaient gros à la vente. Aussi, BAMBA nous a avoué que la drogue, le proxénétisme rapportaient beaucoup mais avec des risques énormes qui peuvent conduire à la prison. Le vendeur d'objets piratés généralement se fait juste confisquer sa marchandise, ce qui ne va pas l'empêcher d'en racheter.Voir ces objets de grandes marques être vendus à des sommes dérisoires, est assez interpellant.
Employer ces immigrés pourrait-il arrêter cette invasion de marchandises piratées ?
Ceci est la question, que se pose toute personne consciente des sommes énormes perdues par les entreprises fabriquant de ses produits, et de la moindre durée de vie de ceux-ci. Mais combien de personnes se sentent interpellées quand on sait que Bruxelles est l'une des capitales européennes les plus fréquentés à tout moment de l’année.
Certains immigrés ne trouvant donc pas du travail en Belgique, préfèrent à défaut de devenir des dealers de drogue, vendre la piraterie pour gagner leur vie et pouvoir vivre. Nous y reviendrons…
Nadège S.