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29 avril 2007

En mémoire du Professeur Roger Gabriel Nlep : L’enseignant qui ne lisait pas le bord

Pr_Roger_Gabriel__NlepDécédé le 29 avril 2003, exactement  quatre ans comme le Professeur émérite quittait si soudainement des liens terrestres pour pénétrer le secret  surréaliste du mystère de la vie. Au moment où ce départ brusque d'un patriarche, remplissant dignement sa tâche sans compter ni sa peine, ni son effort sur-le-champ d'honneur, l'heure est à l'interpellation à la méditation pour un homme digne qui a su s’élever encore plus haut dans le firmament des élus du peuple africain et mondial.

Au-delà de ses qualités académiques, le père de la théorie du village électoral était un acteur de la scène sportive et un observateur des jeux politiques. Son héritage jusqu'à ce jour demeure énorme.

Sur l’ensemble des campus des universités camerounaises, le droit et le contentieux administratif avaient un nom: Roger Gabriel Nlep.

Agrégé des facultés françaises de droit depuis 1991, le jeune enfant qui  naissait un matin du 25 novembre 1949 dans la bourgade de Batombé, non loin d’Edea, avait, au fil des ans, imposé sa marque dans les milieux de la science, de la politique et du sport.

Après avoir été successivement chargé de cours puis Maître de conférences à l’Université de Yaoundé, Vice-recteur à l’Université de Dschang  puis de Douala où il s’occupait jusqu’à sa mort de l’enseignement, le Pr. Roger Gabriel Nlep avait enseigné dans la plupart des facultés de Droit du Cameroun.

A l'occasion du quatrième aniversaire de sa disparition, toute l’équipe de Prisma International invite la communauté universitaire et contemporaine à une minute de silence à son égard.Une fois de plus, paix à son âme.

Hugues SEUMO

Pour plus d'infos, cliquez ici.

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Commentaires
Y
je suis heureux de voir que le prof marque encore les esprits une dizaine d'années après son départ pour le monde inconnu. C'est tout dire. Ce fut un enseignant de haut vol. Tout simplement irremplaçable. Il n'écrivait pas beaucoup? Vous n'avez pas eu la chance de le connaître. Moi il m'a enseigné. Il est irremplaçable. Irremplaçable!
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F
Nul n'est décidément prophète chez soi. Mon cher Forlimer si tu avais eu la chance de t'asseoir écouter Grand Prof parler du DROIT tu jouirais au jour ou on parle juste en y pensant. Je me souviens de ce dernier cours de Droit administratif qu'il a dispensé et qu'il est sorti de l'amphi pour ne plus jamais y retourné que mort... Forlimer si tu avais connu cet homme en tant qu'enseignant tu mesurerais notre émotion. de la même façon que tu as le droit de donner ton avis sans être jugé, permet nous de nous émouvoir de la perte que l'université a subi sans nous juger.
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E
Je n'ai pas eu la chance de compter parmi les étudiants du très régretté professeur Roger Gabriel Nlep, je ne saurais toutefois m'abstenir de réagir à vos propos ; Je vous concède vos observations sur la direction des étudiants ou les différentes publications , c'est malheureusement les vestiges de la patrimonialisation du savoir qui caractérisent nos professeurs au Cameroun,j'ai suivi comme toi le cas de deux ou trois professeurs qui auraient connu des blocages dans leur épanouissement ,du fait du professeur, c'est simplement dommage! simplement je voudrais dire que cela n'entame pas pour autant le mérite de l'homme ; En préface de sa thèse , le professeur Pierre François Gonidec écrit qu'il s'inscrit grâce à ses travaux ,au premier rang des administrativistes camerounais , il est d'ailleurs resté le seul , je te mets au défi de me citer le nom d'un seul autre administrativiste camerounais au sens propre du mot, qui ait pu faire une étude aussi sérieuse sur l'administration pub Camerounaise , la pertinence, et de manière générale l'œuvre d'un intellectuel ne saurait se réduire à mon sens dans le volume des publications ,mais bien dans leur qualité, et peut-être aussi son influence scientifique ; Également ,ceux des personnes qui l'ont connues mettent souvent en exergue sa grande humilité , quel autre professeur de Droit connais-tu qui puisse s'asseoir dans un "Matango club " pour discuter avec le plus petit citoyen , ça ,le professeur Nlep le faisait , la plupart des prof de Droit sont reconnaissables à leurs Mercedes 2OO,leurs costumes qui sont comme un isolant entre le citoyen et eux ,leur regard indulgent et plein de mépris, et des grands airs propices à l'ignorance; Au point de vue de l'analyse beaucoup de juristes camerounais sont des intellectuels organiques ,à la remorque d'une idéologie politique,manquant cruellement de courage ,ça le professeur Nlep ne l'était pas .Rendons Hommage à nos grands hommes, le prof Nlep avait indiscutablement des défaut, Nul n'est parfait , prions pour le repos de son âme et que Dieu notre père suscite des jeunes pour continuer son oeuvre.
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N
Je veux par ce message repondre a Folimar Nerlid.je suis un ancien etudiant du grand prof (n'en deplaise a ce monsieur) Pr NLEP etait l'un des rares enseignants de droit a savoir transmettre son enseignement aux etudiants.Il etait agregé des universités francaises et non du CAMES ,oui il faut faire la difference entre les deux agregations. En outre il est le directeur de thése du Dr NACH BACH, these soutenue en France. Alors si nul n'est prophete dans son pays, pour nous etudiants de droit au cameroun et meme a l'etranger Mr NLEP etait GRAND PROF et il le restera a jamais dans nos memoires.
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F
On connait l'exercice très prisé des vivants de dire du bien d'un mort. Il est vrai que la morale commande de ne jamais dire du mal d'un mort et j'ai été particulier touché par le décès de Roger Gabriel Nlep. Cependant, il n'était pas ce grand professeur dont les gens aiment tant raconter. Pour commencer, j'aimerais vous rappeler qu'il n'était pas Professeur,mais Maître de conférences agrégé, grade qu'il a toujours caché, excipant à tous azimuts son titre d'agrégé des facultés francaises de droit (Ah colonisation! quand tu continues de nous tenir). Si tant est que la valeur d'un enseignant d'université s'apprécie au regard de ses publications et des travaux de recherche qu'il a dirigés, on convient aisément qu'il était un des meilleurs mauvais enseignants comme on en dénombre dans les universités camerounaises. Il n'avait jamais dirigé un étudiant en thèse de doctorat jusqu'à la fin, excellant dans l'art de trouver des prétextes et autres subterfuges pour recaler les malheureux étudiants qui prirent la mauvaise décision de le choisir comme directeur de thèse. J'en connais personnellement deux, qui après pratiquement une dizaine d'années de thèse sous sa prétendue direction, se sont trouvés obligés de jeter l'éponge et d'aller chercher de nouveaux directeurs ailleurs. Fort heureusement ces deux sont aujoud'hui des chargés cours. En terme de publication scientifique, Roger Gabriel Nlep était relativement nul. Outre sa thèse de doctorat intitulée "l'administration publique camerounaise. Contribution à l'études des systèmes africains d'administration publique" parue chez L.G.D.J en 1987 et quelques deux ou trois commentaires de décisions de justice rendue par la chambre administrative de la Cour suprême du Cameroun, on ne compte presque plus rien à son actif. <br /> Alors, je vous prie d'arrêter de le couvrir de tant de qualités universitaires plus qu'il n'en avait.
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