Cameroun - Belgique : Prostitution , Une Camerounaise surprise par son époux à la gare du Nord

L'histoire continue à défrayer la chronique au sein de la communauté camerounaise et africaine en Belgique. Aussi vraisemblable que cela puisse paraître, hier aux environs de 19heures, l'équipe de Camer.be réunie en conférence de rédaction afin de boucler l'édition de ce matin reçoit un coup de fil d'un Camerounais en détresse. Il affirme avoir surpris son épouse dans la rue des prostituées en train d'appâter les clients. Tout de suite, nous avons dépêché un correspondant sur place pour s'enquérir de la situation.

Il est précisément 19h30 quand nous arrivons sur les lieux de la triste découverte. Cette rue  ne paie pas de mine. Une rue un peu  vague située derrière la gare du Nord à Bruxelles. Elle est aussi animée que d’habitude. L’embouteillage, courant à cet endroit, est toujours aussi dense. Les prostituées "les moins chères" hèlent les passants. Elles leur proposent leur service.

Derrière ces "commerçantes ", une grande pièce logée au rez-de chaussée d'un immeuble donne, à première vue, une impression d’abandon. Les deux grands battants qui donnent accès à l'intérieure sont fermés. Sur le petit balcon situé au premier étage du bâtiment, la présence de quelques filles a quelque chose d’insolite. C'est ici où nous nous rinçons les yeux témoigne un visiteur. 

Par cette soirée de fine pluie, le site est bondé de monde, .Qu’importe! L’activité que livrent ces femmes de la vitrine se porte bien. Elles sont là tous les jours, même les dimanches, à vendre leur charme au premier venu. Elles sont plus d'une vingtaine de vendeuses de sexe d’origines diverses nous écumants des yeux. Seulement elles sont surprises de la surpopulation inhabituelle de la rue en ce jour de semaine.

C'est ici que le jeune homme d'origine camerounaise venait de surprendre son épouse au bout de la rue dans le froid entre les bras d'un "vieux" comme on a coutume de le dire ici. Scandalisé, ce dernier a déclenché une interminable bagarre qui a abouti à la fuite des deux amoureux.

Approché par nos soins suite à sa requête, Jean K. la victime affirme que son épouse Irène P, venue en Belgique en 2000, mère des jumeaux âgés 6 ans était devenue "très difficile au lit" ces derniers temps. Chaque soir elle retournait à la maison toujours fatiguée, car, supposée  aller suivre les cours de néerlandais qui commencent à 18 heures et s'achèvent à 21 heures.

Hier en effet, jean K, accompagné des amis venus fraîchement du Cameroun voulaient les promener à cet endroit afin qu'ils découvrent les femmes de la vitrine. Mais, il a été surpris que parmi celles là, se trouvait son épouse qui n’était  pas supposée se trouver à cet endroit en ce moment.

Comment fonctionnait son épouse ? Difficile de répondre car dans la plus part des cas, les prostituées occasionnelles sont toujours discrètes le jour mais prospèrent la nuit. "Je ne doute pas un seul instant qu'elle a l'habitude de travailler ici ajoute t-il"

Selon les informations "payantes" recueillies auprès des collègues de madame K  ayant requis l`anonymat, elle était devenue une concurrente de taille car toujours sollicitée. Les mêmes sources affirment qu'elle serait présente à la rue depuis presque plus de six mois.

Selon Jean K l'époux malheureux que nous avons accompagné chez lui à Schaerbeek tard dans la nuit, son épouse ces derniers temps ne cessait de faire des transferts de fonds en direction du Cameroun. Et à chaque fois quand il lui demandait l'origine des fonds, elle ne cessait de lui dire qu'elle recevait les sous de ses frères restés au pays.

Certaines sources proches de Madame K révèlent que cette dernière leur avait informé il ya de cela quelques semaines qu'elle avait eu un gros gain au Lotto. Au moment où nous allions sous presse, Madame K n'avait toujours pas regagné son domicile. Nous y reviendrons.

© camer.be : Hugues SEUMO