Belgique : Zola accepte les excuses de son président et compte reprendre avec les entraînements aujourd’hui.

Selon une dépêche de la Libre Belgique dans son édition on line de ce matin, Zola a accepté les excuses du président Vermeersch et doit en principe reprendre avec les entraînements ce mercredi.

Le boomerang est revenu plus vite qu'il était parti. Jeudi dernier, Matumona Zola, l'attaquant d’origine congolaise du FC Brussels, invoquant la loi de 1978, avait décidé de mettre fin au contrat le liant au club de la capitale, et ce pour « motif grave.

En cause, les propos tenus à son encontre par le président Johan Vermeersch, mardi dernier, lors de la séance de « responsabilisation des joueurs » qu'il avait souhaité après la succession de mauvais résultats de ses troupes. Prenant Zola – qui avait manqué la conversion d'un penalty contre Charleroi – violemment à partie, il lui aurait fait comprendre qu'il devait redescendre sur terre, qu'il n'était plus au Congo, et qu'il lui fallait penser à autre chose qu'« aux arbres et aux bananes ». Des propos évidemment inadmissibles, qui ont incité le joueur à prendre un avocat, Me Laurent Denis en l'occurrence, et à quitter le club sur-le-champ.

Zola selon la presse belge est revenu sur sa décision. Le départ définitif de ce dernier aurait amoindri un effectif du Brussels déjà déforcé par les blessures. Il ne portera finalement pas plainte et semble s'être réconcilié avec son président.

Johan Vermeersch quant à lui a su convaincre le footballeur congolais Matumona Zola de rester au FC Brussels après une longue explication hier mardi et après les excuses du président au joueur.

Le principal sponsor du club, Kia Motors, ne revient cependant pas sur sa décision d’arrêter sa collaboration avec le club bruxellois, "en raison du dommage qu'a subi son image de marque".

Par ailleurs, Jamal Ikazban, l'échevin des sports de la commune de Molenbeek, propriétaire du stade Edmond Machtens où évolue le Brussels, selon l’agence de presse Belga dans l’une de ses dépêches a apprécié le fait que la raison ait pu triompher et qu’il ait eu un concordat entre les deux parties.

Hugues SEUMO