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10 octobre 2008

Cameroun- Belgique : Jean Noël Eba Kane "L’Afrique a besoin de ses fils pour provoquer le développement"

Eba_Kane060209275L’Ong South Cluster collecte des ordinateurs, les recycle, les transporte et les installe dans des écoles et des associations éducatives en Afrique. A  Bruxelles où se trouve son siège social, les membres de cette organisation sont unanimes : Faire beaucoup plus pour le développement de nos pays. Jean Noël Eba Kane est président de cette Ong. Dans l’entretien qu’il a accordé à Camer.be, il invite les Camerounais le 15 mai prochain au Rond point Schuman à Bruxelles pour le chargement d’un conteneur de 200 ordinateurs pour différentes écoles et  associations en charge de l’éducation au Cameroun. Lisez plutôt.

Bonjour Monsieur, pouvez- vous  vous présenter ainsi que votre Ong à l’intention de nos lecteurs ?

Merci d’avance, je suis Jean Noël Eba Kané, président de l’Ong South Cluster. South Cluster, est une association internationale sans but lucratif qui ancre son action globale dans le secteur du développement des pays africains. Nous travaillons sur deux fronts. Le premier front c’est l’amélioration de l’éducation en Afrique pour permettre à l’éducation en Afrique de relever le défi du développement. Une manière de contribuer efficacement au développement de l’Afrique au travers de l’éducation. Au niveau de l’Europe en tant que second front, nous avons pour objectif de provoquer la sensibilisation des populations sur la problématique du développement. Nous avons des projets divers et variées.

Quels projets par exemple ?

Nous avons trois projets concrets. Le premier projet c’est Computer for Africa pour lequel nous avons déjà envoyé près de 1000 ordinateurs vers le Cameroun et aussi dans d’autres pays comme La Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Malawi etc. et puis nous avons également un projet qui est en phase de gestation et que nous essayons de mettre sur pied avec l’université des nations unies, l’Unesco qui est un projet de collaboration technique interuniversitaire entre les universités du Nord et les universités du Sud. Troisièmement au niveau de la Belgique, nous avons un certain nombre d’initiatives au niveau de la sensibilisation. Je reviendrais sûrement  sur votre plateforme pour parler  de certains grands projets en cours. Je donne déjà rendez-vous à tous les Camerounais le 15 mai 2009 au Rond Point Schuman où nous allons  faire le prochain chargement d’un conteneur de 200 ordinateurs pour différentes écoles et  associations en charge de l’éducation au Cameroun.

Récemment vous évoquiez lors d’une rencontre que très souvent les Ong éprouvent des difficultés lors du transport et de la récupération des dons en Afrique. Pouvez vous nous en dire plus ?

Disons que nous avons des expériences variables. Quand on arrive par exemple au Cameroun, il faudra fournir des efforts pour respecter la loi locale. Plus on est dans les règles, moins on a des problèmes même quand il faut dédouaner le matériel. Maintenant  c’est clair qu’en tant qu’Ong, notre souhait c’est qu’effectivement il y ait de solutions qui permettent d’apporter ce matériel. Là on se heurte à un double problème. D’abord le problème de ceux qui ont triché au départ, c’est-à-dire il y a eu un moment  certaines personnes qui ont fait venir des choses soit disant pour les Ong et qu’on a pu retrouver par la suite  sur le marché. Deuxièmement, il y a un autre problème lié à la lenteur administrative.
Mais nous avons finalement compris qu’il faut faire les démarches au niveau du ministère des finances au Cameroun pour avoir les papiers qui nous permettent d’entrer en possession des dons au niveau du port.

A Bruxelles où  se trouve le siège social de votre Ong, avez- vous souvent rencontré des difficultés similaires à celles du Cameroun ?

A Bruxelles, nous n’avons pas de difficultés particulières. Sinon, le plus facile pour nous au niveau de la Belgique, c’est de récolter les ordinateurs, les apprêter pour pouvoir les envoyer. Ce n’est qu’au niveau du Cameroun que commence le véritable parcours du combattant qui est terrible et qui demande énormément de motivation.

Avec vos projets grandioses et intéressants, y a-t-il des conditions  particulières à remplir pour être membre de votre Ong ?

Il y a des membres qui peuvent  contribuer à travers des dons à l’Ong. Il y a aussi des membres du conseil d’administration qui  siègent en assemblée générale pour voter et décider de la politique que l’Ong dispose pour l’année suivante. Pour être simple membre, nos portes sont ouvertes à tous. Les formulaires d’inscriptions sont disponibles sur notre site Internet www.southcluster.org.

Comment faire pour vous contacter ?

C’est très simple. Vous pouvez prendre attache avec nous à l'adresse e-mail suivante : jnek@southcluster.org, ou par téléphone au 00 32 479 44 67 36. Les coordonnées de nos différentes représentations en Afrique se trouvent également sur notre site web que je venais de mentionner tout à l’heure.

Un dernier mot à l’intention de nos lecteurs ?

Je dirais de prime abord que je remercie Camer.be pour cette tribune que vous m’offrez pour parler de mon organisation. Ensuite, aux lecteurs de Camer.be, je leur dirais qu’ils ont entre leurs mains un bijou qu’est Camer.be. Il revient ainsi à eux de l’entretenir. L’Afrique a besoin de nous, à besoin de ses fils pour susciter le développement. Je souhaite également une heureuse année à tous et à toutes.

© Camer.be : Propos recueillis par Hugues SEUMO

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