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15 mars 2009

France: Les amis de Ange Badou en France appelle à un rassemblement à la Place de la République le 24 octobre 2009 à 15 heures

Anoman_Ange280909200Sa famille dépassée par cette triste nouvelle lance un appel. Que s'est-il réellement passé ? Selon des informations parvenues ce jour à notre rédaction  de la part de la famille Badou, leur fils de nationalité  française âgé de 20 ans a disparu au Cameroun depuis le lundi 14 septembre dernier. Les autorités compétentes sont alertées … Mais personne ne semble s’occuper du dossier ? Pourquoi ?  Anoman Ange Badou s’est rendu en vacances pour la première fois dans le pays dont sa mère est originaire : le Cameroun. Après un séjour à Douala, Ange s’est rendu en week-end pour découvrir le village de sa mère Nkoungsoung situé à 250 kilomètres à l’Ouest de Douala et à moins de 3 km de la localité de Mélong Centre.

Le lundi 14 septembre dernier, le jeune Anoman Ange devait revenir sur Douala lorsqu’il est porté disparu. Mercredi 16 septembre au matin la famille d’Ange du Cameroun appelle celle habitant en France pour prévenir du drame. Les membres de la famille apportent plusieurs versions sur cette disparition.

Le ministère des affaires étrangères est saisi par la sœur d’Ange dès le jeudi 17 septembre. Depuis, une enquête semble être menée mais sans aucun résultat.

Le 20 septembre dernier, une autre autorité française contacte la sœur d’Ange afin de faire le point sur le dossier. Ainsi, un officier français se rend dans le Village de Nkoungsoung et constate que les fouilles réalisées sur place sont effectuées via des moyens rudimentaires. Des contre-témoignages sont entamés et en découlent des versions des faits différentes. Autrement dit aucun élément ne permet une piste solide.

Selon nos confrères du nouvel Observateur, la famille Badou estime être victime d’un cas de discrimination raciale. "Il y a des Français de seconde catégorie. Quand on est noir, ce n’est pas la même chose que quand on est blanc", dénonce la sœur d’Ange Badou. La famille se heurte à un "mur d’incompréhension, de mépris même", raconte Ekia Badou.

Quatre jours après la disparition du jeune homme, le Consulat français au Cameroun refusait toujours d’ouvrir un dossier "d’assistance". Il aura fallu que la famille prouve avec tous les documents à l’appui la nationalité d’Ange Badou, produise même sa carte d’identité, pour que les autorités françaises acceptent "d’enregistrer" l’affaire. A Douala, le Procureur de la République s’est dit prêt à accepter, faute de moyens suffisants, l’aide française pour les besoins de l’enquête. L’indifférence française a commencé à faire scandale.

Un officier français s’est rendu dans le village à Nkongsoung, où Ange Badou a été vu pour la dernière fois. Sans succès. Le consulat de France semble alors s’arrêter là. "Quand on ne trouve pas, on ne trouve pas Madame… Que voulez-vous que je vous dise?", s’entend dire Ekia Badou.

Une autre source approchée par la rédaction de Camer.be à la brigade de gendarmerie de Mélong a indiqué le 09 octobre dernier que les enquêtes suivent son cours. A la question de savoir si les enquêteurs sont souvent retournés sur le terrain, la réponse de notre interlocuteur est vague donnant l'impression que tout se passe sur du papier volant. La brigade ne disposant que d'une Land Cruizer pour toute la localité, très souvent utilisée par le commandant de brigade…

Au niveau du Commissariat spécial de Mélong, un autre gardien de la paix visiblement touché par cette disparition affirme lui aussi que des éléments sont dépêchés sur le terrain au fur et à mesure que des éléments nouveaux s'ajoutent sur ce dossier

Selon Le Nouvel Observateur, un officier français s’est rendu dans le village à Nkongsoung, où Ange Badou a été vu pour la dernière fois. Sans succès. Le consulat de France semble alors s’arrêter là. "Quand on ne trouve pas, on ne trouve pas Madame… Que voulez-vous que je vous dise?", s’entend dire Ekia Badou.

Votre rédaction a tenté de joindre à plusieurs reprises le Ministère des affaires étrangères français au sujet de ce dossier. A chaque tentative, personne n’ose se prononcer sur le contenu de l’affaire.

A ce jour, cette disparition  alimente tous types de spéculations, noyade, meurtre déguisé en noyage, un jeune homme égaré, kidnapping.

Selon un élève du Lycée de Mélong qui a été lui aussi auditionné comme beaucoup d'autres jeunes par la brigade de Gendarmerie  de Mélong dans le cadre de cette affaire, depuis le Week end dernier, les chefs traditionnels et les populations de la localité de Nkoungsoung ont décidé d'entamer avec les fouilles dans la localité et le long du fleuve Nkam qui sépare la localité de Mélong à celle de Kékém. Les fouilles vont s’étendre dans tout l’arrondissement de Mélong nous confie notre source.

La famille de Ange Badou quant à elle compte mobiliser les Camerounais solidaires pour la cause du jeune Badou à la Place de la République le 24 octobre 2009 à 15 heures. Elle déplore également le silence des organisations camerounaises de la diaspora qui devraient selon elle faire bloc pour la manifestation de la vérité. Nous y reviendrons

© Camer.be : Hugues SEUMO

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