Cameroun: Les conteneurs appartenaient à la mission des Nations unies au Tchad et en RCA

L'information a été rendue publique hier  24 mars 2011 par Monsieur Issa Tchiroma,ministre de la communication et porte parole du gouvernement camerounais, au cours d'une conférence de presse. Selon le ministre camerounais,  c’est l’absence de « certaines pièces essentielles » parmi les informations requises par les forces de l’ordre qui a emmené les autorités camerounaises à décider de la saisie de la MINUR 4 à ce sujet, et aussi de la mise sous escorte de ce convoi jusqu’au port de Douala pour des vérifications supplémentaires. Aucune information n’a été donnée sur la nature du contenu des conteneurs.

Au début du mois de mars, Le Messager révélait dans l'une de ses parutions que 30 containers en provenance du Tchad et suspectés de contenir des armes avaient été saisis, quatre jours plus tôt dans la localité de Garoua-Boulai, par une brigade de gendarmerie locale. Le journal qui citait une source sécuritaire proche de la légion de gendarmerie de l’Est camerounais, révélait dans le même temps que les 15 camions saisis portaient deux des sigles marqués « ONUCI », le symbole de la mission des nations unies en Côte d’Ivoire.

Réagissant à cette actualité, Le Porte parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré avait déclaré le jour de parution de cet article, que son organisation n'était concernée ni de près ni de loin à «cette affaire de containers» saisis au Cameroun. L'Onuci n'a rien à voir avec cela. Ce sont des allégations infondées, avait-il affirmé.

Dans le même contexte, certains journaux en Côte d'Ivoire, Cameroun,en Afrique et sur la toile avaient chacun diffusés dans leurs colonnes des informations selon lesquelles toute cette armada appartenait à l'Onuci.

Sur la question de la destination des conteneurs autant que le contenu, c’est donc toujours le flou total. Des observateurs se demandent pourquoi tout le monde fait mystère du contenu de cette cargaison et de sa destination, si cela relève des nations unis. Selon nos informations,une source  policière révèle que c’est un véhicule des Nations unies qui les a convoyés à leur sortie du Gmi. Et l’ordre de les libérer est venu de la présidence de la République.