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20 juin 2013

Quelques martyrs de l’indépendance du Cameroun

ob_2d0935_affiche_semaine_des_heros_et_martyrsPour la plupart des peuples qui ont été victimes de la domination étrangère à partir du XIXème siècle, les faits et les événements le plus marquants demeurent la lutte nationaliste pour la fin du joug colonial. Au Cameroun, beaucoup ne savent pas que l’histoire du Cameroun n’a pas débuté en 1884 avec la signature des traités Allemands. Il est parfois nécessaire et même impérieux de rappeler pour la mémoire collective que des Camerounais valeureux dignes et fiers se sont battus pour la nation camerounaise et la liberté au péril de leur vie. Les leaders ont tous été assassinés par les colons et l’administration néocoloniale.

Le Chef Bakweri Kuva Likenye, après avoir défait les Allemands en 1891 au cours de la bataille de Namongue (Buea) au cours de laquelle le commandant Karl Freiher Gravenreuth est tué, il meurt au village de Wonya Mokumba en 1894 ;

Ombga Bissogo, chef des Mvog Ottou, décapité par les Allemands à Yaoundé en 1895 au lieu dit Etoa Meki ;

Le Lamido d'Agorma, le Djaouro de Bamé, le Djaouro de Oubao, le Yérima de Lagdo, le Lamido de Béngui, l‘Ardo de Déngui, pendus le 30 Juillet 1907 par les Allemands à Garoua ;

King Rudolph Douala Manga Bell, pendu à Douala le 08 août 1914 par les Allemands en compagnie de son Secrétaire Ngosso Din;

Martin Paul Samba, fusillé sur la place publique à Ebolowa par les Allemands le 8 août 1914 ;

Le chef batanga Madola, pendu à Kribi par les Allemands le 8 août 1914 ;

Karnou, qui a dirigé la révolte lors de la guerre du Kongo-Wara contre les Français entre 1928 et 1932 dans la région de Meiganga, Garoua-Boulaï;

* Ruben UM NYOBE  se fait remarquer très jeune à travers son intelligence et son esprit rebelle. Il fut abattu le 13 septembre 1958.

* Félix Roland MOUMIE. Surnommé Roland le héros légendaire, empoisonné dans un restaurant helvétique par un commando français au service d’Ahmadou Ahidjo, décède le 03 novembre 1960.

* Ernest OUANDIE. Vice-Président de l’UPC, il se réfugie au Cameroun Occidental après les émeutes de mai 1955 d’où il est expulsé en 1957. Après un séjour au Ghana, il rentre au Cameroun sous le pseudonyme d’Emile pour les maquis camerounais, et participe à la réorganisation de l’ALNK (Armée de Libération Nationale du Kamerun). Capturé le 19 août à Mbanga, il est exécuté à Bafoussam en 1971 à 10 heures.

*Abel KINGUE. Secrétaire Général du Comité Régional de l’UPC de Nkongsamba, Abel Kingue après avoir présidé la réunion de mai 1955 qui dégénéra en émeutes, réalisa sa « longue marche pour la Révolution » en 1955 escorté par 1 500 partisans. Il meurt en exil en 1964 après avoir réussi à soulever sur son passage des populations n’appartenant pas à son ethnie.

* Augustin Ngom Jua. Instituteur, il se convertit en politique dès le début des années 1950. Ainsi de 1954 à 1957, il est représentant des autorités indigènes à la Chambre d’Assemblée du Cameroun Méridional (Southern Cameroons House Assembly) à Buea. Le 15 mars 1957, il est élu à la Chambre d’Assemblée du Cameroun Méridional, sur la liste du KNDP en tant que représentant de Wum-Est à la même chambre.
Le 20 octobre 1960, il est nommé Ministre Adjoint de la Santé Publique dans le premier gouvernement fédéral, mais quittera ce poste le 13 janvier 1962 pour devenir Secrétaire d’Etat aux Finances dans le gouvernement du Cameroun Occidental. Parallèlement, dès le 30 décembre 1961, il devient député de la West Cameroon of Assembly, et occupe ce siège jusqu’à 1972. Le 12 mai 1965, Jua devient Premier Ministre Chef du Gouvernement de l’Etat fédéré du Cameroun Occidental, et ne quittera ce poste qu’en 1968. Puis le 18 mai 1973 il est élu député à l’Assemblée Nationale du Cameroun, et y restera jusqu’à son décès survenu le 30 décembre 1977 à NJINIKOM, dans les circonstances mystérieuses.

* Dr. Marcel Bebey Eyidi, Médecin, secrétaire national du Parti Travailliste Camerounais, il sera Député de la circonscription du Wouri à l'Assemblée nationale dès le 10 avril 1960 et le 1er octobre 1961, Député à l'Assemblée législative du Cameroun Oriental. En 1962, il fut arrêté et accusé de subversion. A sa sortie de la prison en 1965, il retourne à Douala travailler pour sa clinique où décède ‘’mystérieusement’’ en 1966.
 

(A suivre)

Chroniques La voix,16 fev 1944,Edu Ewa, Mongo Beti 1975,Notes François Dominique,16 avril 1944,Histoire du Cameroun, Angelberg Mveng,La Voix du Cameroun(Archives diocèse de Nkongsamba)1962

Synthèses historiques de Hugues SEUMO

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K
,dhskdhkhdak
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