Afrique du Sud : Plus d’une vingtaine de femmes infectées par un microbicide

Le microbicide Ushercell qui était en test en Afrique du sud aurait contaminé 22 femmes parmi les 604 qui se sont soumises à cette opération d’essai depuis 2005 au Kwazulu Natal.

Selon Manto Tshabalala- Msimang, la ministre de la santé sud-africaine qui a ordonné mardi dernier l’arrêt de ce test, une enquête en ce moment est en cours pour déterminer exactement si ces contagions sont liées à l’utilisation de ce microbicide.

C’est l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui en premier, avait ordonné il y a de cela quelques semaines l’arrêt de tous les tests sur ces gels à base de sulfate de cellulose.

Les dernières études publiées par l’OMS sur les tests cliniques de phase 3 ont montrés un nombre plus élevé d’infections par le VIH dans le groupe qui utilisait le principe actif contrairement au groupe qui utilisait un placebo.

C’est au total, une trentaine de femmes sur 1.300 qui ont été contaminées dans cette étude menée en Afrique du Sud, au Bénin, en Inde et en Ouganda.

Pour votre bonne gouverne, avec 5,5 millions de personnes infectées, l’Afrique du sud est le pays le plus touché dans le monde par le VIH-Sida .

L’Afrique, et particulièrement le sud-est du continent affichent les chiffres les plus terribles. Au Botswana, dans la tranche d’âge 15 à 24 ans, une jeune femme sur trois et un jeune homme sur sept sont infectés par le VIH. En Afrique du Sud, au Lesotho et au Zimbabwe, une jeune femme sur quatre et un jeune homme sur dix sont contaminés.

Selon les statistiques 2006 de l'Unicef, dans le monde, 6 jeunes de moins de 25 ans contaminés chaque minute.Six jeunes de moins de 25 ans à travers le monde auront contracté le virus du sida, la plupart d’entre eux en Afrique, et beaucoup plus en Afrique du Sud. Les jeunes de 15 à 25 ans représentent déjà aujourd’hui un tiers des séropositifs de la planète, soit dix millions de personnes. Parmi les victimes de la pandémie, on peut ajouter les dix millions d’orphelins du sida qui doivent vivre seuls parce que leurs parents ont succombé au virus.

Ponenza, RSA

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