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15 novembre 2007

Algérie - Cameroun : Les étudiants camerounais en Algérie broient du noir

EtudiantDepuis samedi dernier plus de 10.000 étudiants sont en grève en Algérie. Les réclamations tournent autour des normes d’évaluation, de l’application du système anglo-saxon (LMD) ainsi que les conditions de vie devenues de plus en plus difficile pour les étudiants. La contestation dans les universités s’étend de plus en plus avec pour effet immédiat la paralysie au niveau des cours. Les étudiants camerounais qui se trouvent dans le moule sont abandonnés à eux-mêmes. Certains pensent déjà à s’exiler en Europe.

De sources estudiantines proches de l’Union générale des étudiants libres (Ugel), les cours ne reprendront pas de si tôt si rien n’est fait par les autorités algériennes pour « mettre de l’ordre dans le système ». Selon un communiqué de cette organisation estudiantine, la tutelle fait la sourde oreille devant les préoccupations des universitaires. L’Ugel évoque dans son communiqué les raisons qui ont poussé les étudiants à monter au créneau. La contestation a gagné sept universités en Algérie.

A l’Institut des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger, les étudiants, au vu de la détérioration de la situation, appellent à l’intervention des responsables dans les meilleurs délais. A El Oued, «les campus universitaires ne se différencient guère des établissements primaires et secondaires», ajoute le communiqué.

Le 1er trimestre achevé, les étudiants dénoncent, à cor et à cri, le retard quotidien des enseignants. Les difficultés rencontrées par les étudiants en fin de cycle sont aussi mises en exergue par des réclamations. Le centre universitaire de Souk Ahras n’échappe pas à la grogne. Le ras-le-bol des étudiants se généralise.

Les classes du centre universitaire de cette wilaya sont surpeuplées. M’sila qui a connu plusieurs journées de protestation renoue avec la grève. 2000 étudiants ont boudé leurs établissements respectifs depuis mardi. «Ils réclament le départ d’un administrateur», mis à l’index par l’ensemble des étudiants.

Dans la même optique, l’université de Mostaganem est en grève illimitée depuis hier. Plusieurs insuffisances ont été relevées au sein des campus universitaires, d’où colère des étudiants. Les laboratoires scientifiques sont sous-équipés, les résidences universitaires sont dans un état lamentable.

A Tiaret, c’est la gent féminine qui est irritée par la dégradation, on ne peut plus alarmante de l’université Ibn Khaldoun. 3000 étudiantes, toutes spécialités confondues, ont gelé leurs cours depuis lundi. Une centaine d’entre elles ne sont pas encore hébergée. Ici on dénombre plus de 150 étudiantes d'origines camerounaises qui dorment à la belle étoile. Pour Edith Kamga, inscrite en première année laboratoire, toute l'année est perdue car ne sait plus où aller. Retourner au Cameroun, elle n'a plus d'argent ayant consacré les trois quarts de son budget annuel aux dépenses liées à ses études. Rester sur place, elle ne sait plus où aller ajoute t-elle.

Le problème majeur dans toutes ces villes reste l’accueil des nouveaux étudiants. En effet, beaucoup de ces étudiants arrivent pendant les mois de juillet, août et septembre. A cette période de l’année, non seulement les résidences universitaires sont toutes pleines mais en plus, les universités elles-mêmes n’ont aucune politique d’accueil pour ces nouveaux arrivants. Conséquence, les chambres universitaires ne sont pas disponibles et beaucoup de ces étudiants les plus chanceux d’ailleurs , doivent attendre au moins deux mois pour obtenir une chambre sur le campus. Dans l’immédiat, beaucoup ne savent pas où dormir et les seules options sont soit dormir à la belle étoile, soit, pour ceux qui n’ont pas pu trouver une place chez un ami ou une connaissance, de se diriger vers les structures religieuses communément appelées ici Caritas.Des SDF en d’autres termes.

La situation est identique à l’université Mohamed Khider à Biskra. Les étudiants en biologie et agriculture sont les plus concernés. 4000 étudiants et étudiantes hébergés dans trois cités universitaires craignent que la situation ne se dégrade davantage.

A Batna, précisément à la faculté des sciences sociales et sciences islamiques, les étudiants ont dénoncé le manque flagrant d’encadrement. On dénombre ici une trentaine d'étudiants camerounais. Certains pensent déjà à prendre la route de l'exil pour l'Europe

L’Association des Etudiants du Congo (AEC) consciente de ce problème prend depuis quelques jours, est en train de solliciter des aides diverses aux ONG locales afin que les nouveaux étudiants venus de l’Afrique centrale puissent trouver une place où dormir  et qu’ils puissent par la suite correctement remplir leur demande de bourse. Du pain sur la planche.

© Etudiante en Biologie 2ème année à l’université Mohamed Khider à Biskra : Imane ASAM

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Commentaires
O
salut a tous .<br /> juste vous demandez si vous pouvais m'aider a retrouver un ami en algerie ,il s'appelle Yimen Naser etudiant en petro-chimie ,je l'avais vu pour la derniere foi au cameroun il y a environs 7 ans ,je vie actuellement aux usa.s.v.p si vous avez les nouvellees faites moi signe ,je vous remerci
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