A tous les patriotes et démocrates Congolais
En ce début d’année 2008 une information majeure fait les titres de tous les médias internationaux : le prix du baril de pétrole à 100 $
Au Congo Brazzaville, pays directement concerné par cette information qui devrait être la meilleure nouvelle de l’année les médias contrôlés par le Général dictateur ont fait l’impasse sur cette information capitale.
Le 08 décembre 2008 Monsieur Maurice Nguesso le frère du Général dictateur à inaugurer officiellement la Radio Télé Oyo-Edou. Les Congolais peuvent vraiment être fiers ; il y a maintenant trois radios au Congo Brazzaville tous contrôlés par la famille ou les proches du Général dictateur.
Au Congo Démocratique voisin qui n’est pas un modèle de démocratie il y a 300 radios, oui vous avez bien lu chers compatriotes : il y a 300 stations de radio en RDC et au moins 20 chaines de télévisions.
Le 27 décembre 2007 dernier j’avais diffusé le texte sur le projet de création d’une radio Véritablement libre au Congo Brazzaville : "La voix des sans voix"
Je vous envoie à nouveau ce texte en fichier joint pour une large diffusion et pour que chacun réfléchisse sérieusement sur la portée d’un tel projet et sur sa faisabilité.
Ce projet d’envergure dépend de tous les Congolais qui sont épris de liberté et de démocratie.
La liberté ne se donne jamais, la démocratie est un combat de tous les jours ; si les Congolais ne veulent pas se battre pour leur dignité alors ils seront toujours un peuple soumis au dernier rang mondial de tous les critères de développement humain.
Arrêtons d’avoir peur et surtout de croire qu’un jour le Congo Brazzaville deviendra un pays riche et prospère par la seule grâce de Dieu. Arrêtons avec ce fatalisme et cette peur malsaine qui paralyse toutes les initiatives avant même de les mettre en œuvre.Arrêtons cette suspicion généralisée et malsaine qui voit des futurs traitres partout.Arrêtons la critique et le dénigrement systématique de ceux qui essayent de se battre avec leur moyens
La bêtise n’est pas génétique chez les Congolais ; les hommes de valeurs existent encore au Congo Brazzaville, pendant que nous nous méfions les uns des autres, MOSSAKA – MAKOTIPOKO est dans l’eau et les enfants partent à l’école à la nage.
Notre Congo, notre cher Congo, notre beau Congo à besoin de tous ses enfants pour le sortir de la paupérisation accéléré dans lequel il est précipité tous jour après jour.
Patrick Eric Mampouya