Liberez Lapiro de Mbanga, Libérez Joe la Conscience, Liberez les jeunes

Le régime dictatorial de monsieur Biya vient de mettre Lapiro de Mbangua en prison. Le digne prophète qui depuis des années chante pour le mieux être des ‘’sauveteurs’’, qui ne fait pas dans la flatterie et chante courageusement les injustices contre le petit peuple, vient d’être mis sous les verrous.

Que faut-il comprendre ? Le peuple ne va jamais se décourager. Il viendra à bout du dictateur qui finira par laisser et abandonner le pouvoir. Qu’il ne meure donc pas, le dictateur d’Etoudi. Qu’il ne meure pas. Emprisonner Lapiro, c’est montrer qu’on a peur de l’artiste courageux. Comme son ami JOE LA CONSCIENCE, Lapiro paie aujourd’hui son courage. Il paie son prophétisme. Il est le prophète qui annonce la fin de Biya. Lapiro, c’est la voix des sans voix. Lapiro fait peur au pays, car il appelle à plus de justice sociale « Mimba we » quand vous mangez le tapioca du peuple.

Arrêter, mettre aux arrêts Lapiro veut beaucoup dire. En effet, cela participe d’une stratégie de peur que le pouvoir camerounais veut donner. Il refuse la contestation et veut tuer dans l’œuf toute expression de la volonté populaire.

Lapiro est le bouc émissaire d’une vaste cabale orchestrée par les hommes du pouvoir pour faire passer le funeste projet d’éternisation de Biya au pouvoir. En tant que bouc émissaire, on fait porter à Lapiro tout le poids des frustrations qui ont débordé et été canalisées dans des violences réprimées par la prison et le sang des martyrs.

Pourquoi Lapiro fait-il peur ? Il n’a pas sa langue dans la poche. Lapiro conteste une dictature qui dure depuis bientôt 26 ans. Une dictature crasse qui veut se pérenniser coute que coute. Lapiro chante la misère des Camerounais du Nord au Sud. Il conteste par l’ironie le fait pour certains de penser que le Cameroun leur appartient. « La vérité est un plat qu’on ne trouve pas à la table des menteurs ». la cause est tout trouvée, le président Biya et son système qui affame la population. Il leur promet des jours qui déchantent.

« Essayez et vous verrez ! » a avertit LONGUE LONGUE au système Biya.

Essayez et vous verrez que les camerounais veulent participer à la gestion du patrimoine public. Le Cameroun n’est la propriété privée des uns ou des autres.

Lapiro fait peur car il a voulu empecher et faire prendre conscience que la modification de la constitution est un viol politique sur le peuple. Il a voulu que Biya prenne conscience de ses lacunes et quitte le pouvoir sans révolution. Il a appelé Biya au sens de l’honneur. Il a dit : « GRAND PABLO, CHANGE DI RE, PARCE QUE TROP C’EST TROP »

Lapiro critique les baisses des salaires, compression du personnel, les privatisations, oui, il a le courage de parler à Biya comme un homme. Il critique le fait qu’un Cameroun pourtant prospère puisse se louer d’aboutir au PPTE. Il critique l’éducation camerounaise qui produit des chomeurs, des braqueurs, des licenciés qui deviennent chauffeurs du taxi ou bend-skineurs. Il a le courage de de critiquer un pays double fois champion du monde de la corruption. « Na yo sea this country… you must fisham. Na you reme this country this country. Na you bring ndutu na this country yo go finisham”. Pourquoi les gros poissons doivent-ils manger les petits? Pourquoi la crise économique appartient uniquement au petit peuple car nombreux vident les caisses de l’Etat.

Nous devons marcher pour la libération de LAPIRO de MBANGA. Danser et mettre le feu de la révolution. Car elle est aux portes du Cameroun.

Marcher pour la Libération de LAPIRO, c’est lutter pour la liberté d’expression. Lutter pour que triomphe un Etat de droit. Pourquoi sommes nous nés ? Pour être esclaves dans notre propre pays ? Nous ne sommes esclaves de personnes, d’aucun système.

Libérer Lapiro c’est nous laisser parler, dénoncer. Biya n’a qu’à mettre sous les verrous tous les sauveteurs, tous les bend-skineurs, tous les attaquants, tous les tchouk-head. Tous ceux que le système Biya a fabriqué. Marcher pour la libération de Lapiro de Mbangua c’est manifester contre un pouvoir dictatorial qui veut demeurer éternellement.

LIBERER LAPIRO, LIBEREZ JOE LA CONSCIENCE. LIBEREZ TOUS CEUX QUI SONT DANS LES PRISONS.

COMBATTONS LES CINQUANTE ANS AU POUVOIR. LUTTONS CONTRE LA SUCCESSION DES TYRANS PAR LEURS ENFANTS. COMME CHANTE LONGUE LONGUE… QUI A DIT, « ON NE VEUT PLUS CA… ON NE VEUT PLUS CA… LAISSEZ VOS CHATEAUX ET VOS MERCO ET RENTREZ DANS LE GHETTO, VOUS VERREZ QUE LE PAYS VA MAL… » TRUQUEZ LES ELECTIONS, C’EST CA LA MALADIE DE L’AFRIQUE… NOUS NE SOMMES PAS DES ZOZOS.  NANGA BOKO, depuis les geoles infectes du Renouveau.

Par: Plus jamais ça