Cameroun : Préavis de grève des employés du journal Le Messager

Nous avons l’honneur de confirmer par la présente la ligne arrêtée à cet effet par le SNJC sur la conduite du différend subséquent, à savoir : surseoir immédiatement au mot d’ordre de grève prévu pour prendre effet ce 1er octobre 2008, et amorcer la voie de la médiation.[…] Ce faisant, nous engageons le directeur général de Free Media Group, Pius N. Njawe, à ne ménager aucun effort pour régler les problèmes sociaux soulevés, dont l’effet est dévastateur aussi bien à la psychologie des employés qu’à l’image et à l’avenir de ce groupe…L'intégralité du texte du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) parvenue à notre rédaction ce jour

Douala, le 1er octobre 2008

Aux Camarades Délégués du personnel, Free Media Group/Le Messager. Attn: Noé Ndjébet Massoussi. Fax n° : 33 42 53 74, D O U A L A

Objet : A/S Préavis de grève des Délégués du personnel de Le Messager

Très Chers Camarades, vous sachant gré et vous félicitant de l’entrain que vous investissez pour défendre les droits sociaux de vos collègues (revendication de trois à quatre mois d’arriérés de salaire « cycliques », des cotisations sociales/retraites, etc.) d’après les missions à vous prescrites par la loi (article 128 du code du travail),

Nous avons l’honneur de confirmer par la présente la ligne arrêtée à cet effet par le SNJC sur la conduite du différend subséquent, à savoir : surseoir immédiatement au mot d’ordre de grève prévu pour prendre effet ce 1er octobre 2008, et amorcer la voie de la médiation.

Ainsi que nous vous l’avons indiqué faisant référence à l’article 157 (aux alinéas 2 et 3) du code du travail, « Le règlement de tout différend collectif de travail est soumis aux procédures de conciliation et d’arbitrage », avec l’implication légale de l’inspecteur du travail et des syndicats, tandis que la grève ou le lockout sont « déclenchés après épuisement et échec de ces procédures ».

Ce faisant, nous engageons le directeur général de Free Media Group, Pius N. Njawe, à ne ménager aucun effort pour régler les problèmes sociaux soulevés, dont l’effet est dévastateur aussi bien à la psychologie des employés qu’à l’image et à l’avenir de ce groupe.

Syndicalement.

© SNJC, le Premier Secrétaire National, Jean Marc Soboth