Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Prisma Canal International
Pages
Derniers commentaires
Archives
24 juillet 2008

Cameroun : Le passeport de YMF provoque l’arrestation d’un journaliste

Passeport071207250Dans un communiqué de presse parvenu ce jour à notre rédaction et signé de Jean Marc Soboth le premier secrétaire national du SNJC, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun s’inquiète au sujet des conditions d’interpellation de M. Lewis Medjo, qui a été « cueilli » nuitamment par la police lors d’un dîner de presse offert dans un hôtel de la place par le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, le Dr. Ntonè Ntonè. L’intégralité du communiqué

Lewis Medjo, le directeur de publication de l’hebdomadaire La Détente Libre a été arrêté hier, 22 septembre 2008, autour de 23 heures, à Douala, par des éléments de la division provinciale de la Police judiciaire du Littoral où il a été placé en garde à vue.

Le journal La Détente Libre avait, en effet, rendu compte, dans l’une des ses dernières éditions, d’une tentative d’extorsion de fonds perpétrée sur le milliardaire Victor Fotso, à qui une certaine Valérie Gamgne Wabo avait proposé la restitution, contre versement de la somme de 100 millions de francs Cfa, du passeport de son fils Yves-Michel Fotso (YMF), confisqué par la police depuis avril 2008 dans le cadre d’une enquête préliminaire multiple.

La Détente Libre avait directement insinué, dans cette tentative, la responsabilité du délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), Edgar Alain Mebe Ngo’o, lequel avait instruit la séquestration du passeport de l’homme d’affaires.

M. Victor Fotso, avait, des suites de cette tentative, saisi personnellement par courrier le chef de l’Etat, M. Paul Biya.

Le SNJC s’inquiète au sujet des conditions d’interpellation de M. Lewis Medjo, qui a été « cueilli » nuitamment par la police lors d’un dîner de presse offert dans un hôtel de la place par le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, le Dr. Ntonè Ntonè.

S’étant rendu à la police immédiatement après le forfait nocturne, le deuxième secrétaire national du SNJC, Alex Gustave Azebaze, s’y est entendu dire qu’une telle interpellation était légale, même si ce confrère ne présente concrètement aucune forme de dangerosité.

Le SNJC appelle à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces conditions d’interpellation suspectes assimilables à celles qui concernent les pires criminels, ainsi que la facilité avec laquelle les journalistes sont jetés en prison au Cameroun.

Fait à Douala, le 23 septembre 2008

Cameroon Journalists' Trade Union : Jean Marc Soboth

Publicité
Commentaires
Prisma Canal International
Publicité
Prisma Canal International
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 701 641
Publicité