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12 septembre 2008

Monde : Les dictateurs d’Afrique et les assassins en cravate de l’occident : tous des oiseaux de mêmes plumages

Les_Dictateurs101208275Quand on parle de dictature, on fait directement allusion au continent Africain, même si on en retrouve un peu partout  dans les cinq continents de notre planète.  La raison est  simple, le berceau de l’humanité a vu défiler en son sein des  dictatures de toute sorte.  D’ailleurs,  plusieurs   experts et analystes politiques expliquent  la situation  lamentable du continent Africain en s’appuyant  souvent sur le caractère non démocratique de plusieurs régimes politiques dans différents pays du continent.
   
Des organisations non gouvernementales, les organismes des nations unies  des droits de l’homme ont produit des centaines voire  des milliers de rapports sur les abus des pouvoirs africains sur leurs populations. Des cas de tortures, d’assassinats et de répressions sanglantes sont  monnaie courante dans plusieurs pays africains. Tellement  courant que certaines actions  condamnables sont devenues normales aux yeux de la population.  Il ne faut pas avoir honte de reconnaître que les droits de l’homme sont un luxe dans le continent Africain.

Ce pendant cette faillite du continent  noir aux prises avec des guerres civiles et  des abus des droits humains  n’a pas seulement comme explication  les dictatures. Il faut aller dans les profondeurs des problèmes  de plusieurs pays africains pour comprendre  le caractère pervers du malheur des peuples africains que plusieurs spécialistes de l’occident réduisent à une simple question de responsabilité dans le chef des dirigeants africains.

Une chose est sur, plusieurs dirigeants corrompus  africains sont souvent soutenus par leurs homologues occidentaux. Ces derniers  font souvent la sourde oreille quand plusieurs rapports  sur les droits de l’homme incriminent  leurs  semblables africains,ce qui est un crime de non assistance aux peuples en danger.Ces dirigeants  occidentaux  se targuent  d’être des démocrates, il plaide pour la mise en place d’une véritable démocratie dans plusieurs pays africains, mais soutiennent des régimes tyranniques dans ce même continent.

Paul Kagamé en est un cas d’école.Il est un exemple flagrant de ces discours  hypocrites qu’on entend souvent de la part de plusieurs acteurs politiques en occident. Ce discours qui prônent  pour l’Afrique, d’une part l’émergence d’une véritable démocratie, d’un véritable respect des droits de l’homme et d’autre part un soutient souvent inconditionnel des régimes tyraniques dont la seule expression se résume en ; TUERIES, TORTURES, DÉTOURNEMENT, GÉNOCIDE,…   

IL n’est un secret pour personne que celui qu’on appelle aujourd’hui  le « Hitler africain » est le responsable du génocide rwandais,crime que l’humanité entière a condamnée. Ce qui est étonnant, c’est l’amour, disons, le soutien que ce dernier bénéficie de l’occident malgré toute la désolation qu’il sème aujourd’hui en dans la région des grands lacs particulièrement en  RD Congo.

L’implication de l’occident  dans la descente aux enfers de l’Afrique ne  s’arrête pas seulement  aux soutiens qu’elle apporte aux dictateurs de ce continent.  Elle s’élargit dans la mise en place des politiques économiques  comme celles d’ajustements  structurels qui  engendrent la faim et l’endettement, réduisant considérablement  toute tentative de développement durable. 

Des pays  africains se voient soumis à des politiques  économiques en apparence  bonnes mais en réalité désastreuses pour les populations.  Les institutions bancaires internationales comme la banque mondiale (BM) et le fond monétaire internationale (FMI), architectes de ces politiques vicieuses  favorisent en fait les pays développés  à  consolider, voire renforcer leurs  jougs  sur les pays africains. En RD Congo par exemple, ces politiques exigées  par la banque mondiale  ont permis un transfert légal du contrôle de la production et des flux des capitaux  du pays aux multinationales étrangères.      

Dans le Code minier par exemple, l’Etat n’a droit qu’à 5% du capital en termes de redevance.  Le nouveau Code des investissements, d’inspiration Banque mondiale, provoque un manque à gagner important au Trésor public, sans la garantie d’une rétribution équivalente. Des exonérations de façon excessive sont accordées ainsi que des exemptions. Notamment par certaines autorités des régies financières en dehors des dispositions réglementaires. Une absence notoire de critères clairement définis et de procédures précises et fiables d’octroi des exonérations font place nette à des détournements et des arrangements avec les administrations.

Le coté le  plus sombre de ces différentes politiques de relances économiques imposées par les institutions bancaires internationales  au Congo réside dans le fait qu’elles ne comportent aucun aspect social. On préfère  plus parler de mines et d’énergie que  de la santé  et de l’éducation.

Les différents investissements étrangers et la présence des centaines de multinationales au Congo n’ont rien changé au quotidien des congolais. Au contraire, la situation est bien pire. Ceux qui sont là sont loin d’être des enfants de cœur. Ce sont leurs intérêts qui prévalent avant tout. L’exploitation des ressources naturelles  qui est censée apporter la prospérité n’est qu’un mirage pour les congolais.

Ceux qui dirigent les grandes firmes bancaires,  les dirigeants des multinationales, et les gouvernements qui les supportent ainsi que  les régimes despotiques d’Afrique  ne sont en fait que des alliés pour une cause commune, à savoir leur enrichissement personnel et la préservation de leurs intérêts au détriment des populations. Ce sont ces  grands financiers occidentaux  appuyés par leurs gouvernements respectifs que John Perkins qualifie  d’ « assassins financiers »  dans son livre «  confession d’un assassin financier »  dans lequel il explique le rôle des assassins financiers (il en était un) dans la  mise en œuvre des mesures politiques à l’aide d’études de faisabilité et de projections de croissance économique en apparence scientifiquement fondées mais manipulées, cela afin de promouvoir les intérêts de ce qu’il appelle la «corporatocratie» (coalition de gouvernements, de banques et d’entreprises) américaine et internationale, sous prétexte de lutte contre la pauvreté, et tout ceci avec comme conséquence l’appauvrissement total des peuples.

Il va encore plus loin en décrivant le caractère diabolique des grands décideurs mondiaux qui n’hésitent à fomenter des guerres contre ceux qui ne mettent en œuvre leurs desiderata.

C’est cette logique méphistophélique qui sera appliquée en RD Congo  en 1996 à travers une pseudo guerre de libération conduit par feu Laurent Désiré Kabila pion du Rwanda et de l’Ouganda, eux mêmes soutenus par l’administration américaine de Bill Clinton pour renverser le président Mobutu en vue de mieux s’accaparer les richesses naturelles congolaises.

C’est ce complot contre la RD Congo que l’ancien chef de sécurité et conseiller spécial du président Mobutu, Honore Ngbanda dénoncera  dans son livre « Crimes organisés en Afrique centrale : révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux » dans lequel il brosse sans complaisance l’implication directe des  multinationales et des chefs d’état qui se livrent à la prédation minière, au financement de l'instabilité et de la pauvreté en Afrique centrale. Une instabilité qui a amputé le Congo de plus de cinq millions de sa population.

Une situation de turbulence qui a fait de la région des grands lacs Africains, particulièrement la région congolaise du Kivu,  un véritable enfer sur terre ou Viols, massacres de civils, déplacements de populations, épidémies,  cas d’enfants soldats, trafic d'armes, pillages des matières premières… sont devenus le quotidien d’une population innocente mais victime de la cupidité d’un groupe d’individus sans foi ni morale.

S’il est vrai que le malheur des uns fait le bonheur des autres, dans  ce cas –ci, le bonheur de ceux qui se veulent des humanistes démocrates passe par la souffrance  obligatoire de ceux qu’ils éxploitent. Les pays de droit comme en voit en occident ne sont  nécessairement pas dirigés par des personnes éprises de justice.

Même si la démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, elle reste avant tout une valeur qui a comme fondement le respect de l’autre, et comme l’a dit Gandhi : « La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort ». Mais pourquoi ces grandes puissances causent-elles la désolation chez les plus faibles? La démagogie dont font preuve  les tenants du pouvoir du monde occidental n’est-elle- pas à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour?

C’est à se demander s’il ya une réelle différence entre  les tenants du pouvoir dans les états dits « démocratiques » et ceux dans les états africains ou règne le despotisme, le totalitarisme  et la dictature.  Les dictateurs d’Afrique ont leurs équivalents occidentaux. Ceux là, ce sont des assassins en cravate. Ces deux catégories d’individus  sont en fait des oiseaux de mêmes plumages qui ont réussi à créer  la souffrance de différents peuples à travers le monde pour la préservation de leurs intérêts respectifs.

© Correspondance :  Par Patrick Mbeko.

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Commentaires
C
Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br /> <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page No-28, BABY DOC ?<br /> <br /> COMMENT INSTALLER UN DICTATEUR CHEZ SOI ?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard
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