15 septembre 2008
31 ans après la mort de Biko, le défi de la mémoire sud-africaine
Un vent glacial balaye le modeste cimetière coincé entre la route et le township en bordure de King William’s Town, dans l’est de la province du Cap. Il y a trente et un ans, j’assistais ici à un moment de ferveur et de mobilisation exceptionnels qui a marqué la lutte anti-apartheid : les funérailles de Steve Biko, le “père” de la Conscience noire, le mouvement qui, dans les années 70, a remis en route une histoire qui débouchera bien plus tard sur la fin de l’apartheid et la libération de Nelson Mandela.
Publicité
Commentaires
B