Cameroun: Eric Kamga disponible depuis quelques semaines dans les bacs
Eric Kamga dans les bacs avec un nouvel opus intitulé Osmose, du pure Binam danse tel qu’il le dit lui-même. Avec cette nouvelle trouvaille, l'on se retrouve face à quelques découvertes de l'univers musical: quand l’on a l’impression d’annoncer la naissance d'un nouveau venu dans la cour artistique de la musique camerounaise, alors qu'en fait et très souvent, l'intéressé traîne dans son sillage de nombreuses années de diverses prestations sur les podiums et dans les studios d'enregistrement.
Pour bien comprendre et analyser le chef d’œuvre de l’artiste, il faudrait revenir trois décennies en arrière pour revoir les prédispositions naturelles et le parcours élogieux qui ont doté l’auteur de ce génie de mélodies qui transparaît dans l'album "OSMOSE". Eric Kamga traîne derrière lui de nombreuses années de prestations sur les podiums scolaires, universitaires et autres. L’artiste flirte avec la musique depuis son enfance et fait partie de cette catégorie de nouveaux venus qui en fait ne sont que des talents qui attendent l’autorisation de l’éternel pour s’exprimer.
Né au milieu des années 70 à Douala au Cameroun, comme de coutume pour les premiers fils de chaque famille de la lignée royale en pays Bamiléké, il porte le nom de sa majesté KAMGA, puissant Roi des Bandjoun de 1924 à 1975, signe peut être déjà de son rayonnement futur dans la musique.
Ses réussites scolaires ne laissent pas voir à ses parents qu’il était aussi doté d'un esprit créatif remarquable. Il intègre à l’âge de 10 ans la célèbre chorale catholique « Sainte Cécile » où il devient très rapidement l’un des meilleurs solistes du groupe des instrumentistes jouant du balafon.
La ronde des studios d’enregistrement des salles de spectacle et des podiums de cabarets repart de plus belle. La plupart de vedettes africaines le sollicitent. Dans tous les établissement scolaires et universitaires qui l’ont accueilli, tant dans le littoral, l’ouest, le grand nord que le centre, il flirte avec tout ce qui peut attirer la foule : le théâtre, la danse …
En 1991 alors qu’il fait la classe de première au LYCLABAF où il est le chanteur principal de l’orchestre, il fait la rencontre de Dieudonné BIKELE manager du L&B music show qui le sélectionne pour accompagner pendant 2 semaines l’orchestre de la BAT à la foire internationale de Bafoussam, aventure qui se renouvelle en 1992 et le réconforte dans son désir de prospérer dans cet art malgré toutes les barrières dressées par ses parents pour le sortir de ce milieu. Ses parents l’obligent après quelques échecs au baccalauréat à se retirer dans des régions assez éloignées du show pour se consacrer à ses études. Il passe par le petit séminaire de Bafou par Dschang et le lycée de Banyo dans l’Adamaoua où il fini par obtenir son baccalauréat « D » et le concours d’entrée à l’UCAC (Université Catholique d’Afrique centrale).
Après deux années comme président, chanteur principal du club musique de l’UCAC, campus d’Ekounou, au terme desquelles il obtient son diplôme universitaire de Technologie en Gestion, il décide avec la pression de ses parents et avant d’engager le second cycle de Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières, de mettre un bémol à ses activités extra estudiantines notamment la musique.
Avec la grâce de Dieu comme il a lui-même coutume de le dire, il intègre en 2000 une grande structure d’audit et d’expertise comptable basée à Douala qui lui permet de faire des économies qui vont l’amener à réaliser son rêve : faire un album.
Il rencontre avec une maquette en main Naimro Quamey ancien compagnon de l’orchestre du LYCLABAF, qui le conduit immédiatement au Studio SO SOUND pour entamer en compagnie de DJ René Kool le projet de son premier album.
Son indisponibilité due à sa profession rend certes le travail difficile mais pas impossible parce que NAIMRO a très bien compris le concept nouveau qui va naître et travail même en son absence pour que le produit soit de qualité.
Sous la supervision de NAIMRO, il va associer au projet les meilleurs de la ville de Douala : Arthur MANGA, Alain OYONO, FREDO BASS, LADY BASS, Prince GUEBO, Charly UMAN, SIDONIE et JOLY LUCIO, avec en GUEST STAR : Jules KAMGA et VBH.
Il bénéficie des conseils d’André Marie TALA son modèle et Leonard CHATELIN qui accepte de le manager.
Au terme d’une année de travail sans relâche, la « BINAM DANCE » est née à travers l’album « OSMOSE ». C’est une musique puisée dans la tradition profonde et sacrée du Grassfield de l’ouest Cameroun, une initiative dangereuse qu’Eric KAMGA prend compte tenu du caractère mystérieux que revêt cette musique qui ne s’exécute qu’à des occasions extrêmement rare.
Cet album de 10 titres avec des chansons en Ghomà làà, français et anglais met en évidence la capacité de cet artiste à s’exprimer dans le Meringué, Tchamassi, Makassi, Benskin, Reggae, Slow, ou du High live.
Fièrement installé dans cet effervent univers de création qu’il a bâti , son premier tube est mis à la disposition du consommateur pour marquer son arrivée sur la scène musicale avec sa richesse culturelle incontestable.
Pour les besoins de spectacle, l'artiste est joignable par le canal de son producteur au numéro de téléphone 00 237 75 55 50 04 ou par son contact email personnel kamerfo@yahoo.fr ou mieux encore via son site web www.erickamga.com. Son album est disponible chez plusieurs revendeurs des Cd et aussi sur son site Web
La rédaction