12 juin 2009
OMAR BONGO : un mort bavard et fécond en conflits d’intérêts
Si les meurtriers se donnent souvent tant de mal à faire disparaître les corps de leurs victimes, c’est parce que, même sans vie, un corps d’Homme livre beaucoup d’indices aux médecins légistes et à la police criminelle. Cependant, n’ayant pas été assassiné, le grand nombre d’articles de presse sur la mort du président gabonais est une preuve qu’en dehors des indices relevés par un médecin légiste sur un cadavre, la nature des œuvres d’un Homme de son vivant prolonge, d’une certaine façon, sa vie en commentaires glorieux ou peu élogieux.
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