France: Patrick Fandio de TF1 retourne vivre en Afrique et crée sa propre société de production.
La révélation a été faite par le magazine Jeune Afrique dans sa version électronique en ligne datant du 03 août 2009. Selon la même source, c'est depuis le mois de mars dernier que ce Camerounais de 34 ans a mis les voiles et quitté TF1 pour Johannesburg en Afrique du Sud. Avec une équipe de quatre ou cinq permanents, il est en train de créer sa propre société de production, baptisée Impala.Pendant les six premières semaines, écrit JA, il a réalisé une quinzaine de sujets. Le premier était consacré à la visite du pape au Cameroun. Un choix dont la source s’abreuve de l’actualité des Africains vu au prisme de leur vécu quotidien.
Selon la même source, Patrick Fandio a grandi, pour l’essentiel, à Yaoundé, avant de rentrer avec ses parents au village, à Bangangté, à l’âge de 14 ans. « J’ai eu une enfance très heureuse, j’étais le petit dernier, surprotégé et chouchouté », raconte-t-il à Jeune Afrique
Jeune Afrique retrace également la vie du journaliste de son enfance jusqu'à ce jour. Portrait qui fait de lui un infatigable contemporain doué et toujours soucieux de la perfection. Né le 14 mars en 1975, Patrick Fandio grandit à Yaoundé avant de rentrer avec ses parents au village, à Bangangté, à l'âge de 14 ans. C'est là qu'il comprend que ceux qu'il considère comme ses parents sont en réalité ses grands parents. " On lui explique alors, avec des mots qu'il faut la mort de sa mère et de son père dans ces circonstances qu'il préfère garder pour lui ", écrit Jeune Afrique. Son père (en réalité le grand père), diplômé de l'Institut des études d'Outre-mer de Paris, et directeur du cabinet de John Ngu Foncha, vice-président de et premier président de l'Etat fédéré du Cameroun occidental fait partie de la " génération des bâtisseurs ", dit Patrick Fandio qui s'envole en France 1993. Après sa licence en Communication passe le concours du Celsa (école de communication dépendant de Sorbonne). Après son diplôme, il échoue dans sa demande d'une bourse à Radio France internationale (Rfi). Mais Rachib Arhab, un de ses profs qui travaillent à présenter sa candidature et …lui donne un coup de pouce, " souvent si précieux en début de carrière ". Nous sommes en 1998.
La suite de son aventure journalistique n'est jonchée que du succès et rien que du succès et même parfois osé. L'on se rappelle de ce journaliste d'origine africaine en plein reportage dans les points chauds du monde à l'instar de l'Irak, de l'Afghanistan etc.
"Au début en Irak, j'étais une curiosité ", se souvient celui qui ensuite recruté en 2003 à Tf1 où il devient grand reporter. " Tf1 lui proposait un salaire hallucinant sur lequel nous n'avons pu nous aligner ", avoue Pascal Doucet-Bon, l'un de ses supérieurs de l'époque. Ce dernier ajoute : " des gars comme lui, je n'en ai pas souvent vu ". Harry Roselmack, présentateur du journal Tv sur Tf1 et originaire de la Martinique dira de Fandio " qu'il a du talent et des capacités".
Installé à Johannesburg, ce Camerounais de 34 ans espère relever ce rêve fou d'un jeune africain qui" souhaite que les Africains racontent eux-mêmes leur histoire au monde. Cela passe par la préparation du mondial 2010 que l'Afrique du Sud accueille. Ce jeune pétri d'expérience et de notoriété dans le paysage médiatique français envisage de produire des reportages et des documentaires pour l'ensemble du continent ", écrit Jeune Afrique. Nous lui souhaitons une bonne réussite dans ce nouveau défi.
© Camer.be : Hugues SEUMO